Budget participatif 2023

Ce bâtiment de 502 m² implanté sur un terrain de 1 382 m² est situé légèrement en aval de la centrale hydroélectrique de Cusset dont il est proche architecturalement. Il doit son nom au fait qu’à partir de 1946, Électricité de France transforme ce qui était un local technique en logement pour ses jeunes apprentis célibataires. Comme l’association « Vive la Tase » l’indique, « ce bâtiment offre (…) au-dessus de la façade aval de l’usine (…) la plus belle vue publique de Villeurbanne sur le Rhône. » Fortement dégradé aujourd’hui, il a été, selon les sources, acquis par la Métropole de Lyon ou la ville de Villeurbanne dans la perspective de l’implantation de l’ARENA, depuis abandonnée.\n\nNotre proposition est un projet d’occupation de ce bâtiment qui pourrait devenir un lieu d’utilisation partagée géré par des associations et structures citoyennes qui s’y impliqueraient en cohérence avec leurs propres projets mis au service d’une ambition commune. La spécificité du lieu permet une utilisation « multimodale » d’une grande variété, le besoin en locaux étant une constante. Ce lieu pourrait aussi servir pour des rencontres entre habitant-e-s, des réunions de copropriétés, au bénéfice également des conseils de quartier, dont ceux de Cusset et de Bonnevay/la soie/les brosses, etc.\n\nCe bâtiment, de par son implantation, entre la piscine et l’usine, près du belvédère, pourrait aussi s’inscrire dans le contexte de l’ouverture des bords du canal aux promeneurs et aux cyclistes (la piste s’arrête au droit du chemin appartenant à EDF qui accepte une tolérance de passage), avec des toilettes publiques, un point d’eau, une borne de réparation vélo, un abri…, ce qui correspond à la promotion des déplacements en « modes doux » mise en avant par notre municipalité.\n\nAux abords, si là encore la ville le souhaite, il est possible d’envisager l’aménagement, avec des bancs et des jeux pour enfants, d’un mini jardin public participant à la promotion de la végétalisation de notre cité, jugée là encore légitimement prioritaire.\n\nRien n’interdit non plus d’imaginer, selon les propositions municipales, une utilisation par tel ou tel service de la vile au service des habitants, telle par exemple un « point info », des permanences d’accès aux droits, etc.\n\nLa réfection de bâtiment a évidemment un coût dont l’ordre de grandeur peut être estimé à 60 000 € en première analyse, dans le cadre d’un dossier à finaliser. Un financement pour un tiers soit 20 000 € au titre budget participatif de Villeurbanne constituerait un premier soutien à cette initiative et servir de levier pour solliciter des cofinancements (EDF) et impliquer les institutions concernées, au premier chef desquels la Métropole de Lyon el la ville de Villeurbanne, l’institution propriétaire en ayant la maîtrise d’œuvre.\n\nDes conventions d’occupation pourraient être conclues entre les parties prenantes et le service de la vie associative de Villeurbanne qui gère déjà des bâtiments de cette façon.\n\nNous faisons dans ce cadre appel à toutes les associations et structures qui seraient prêtes à co-construire ce projet de futur aménagement et d’occupation du lieu avec nous, c’est-à-dire déjà notre comité, l’association Usine sans fin et nous l’espérons Vive la Tase et les comités de quartier et Cusset de Bonnevay/la Soie/Les Brosses. Nous avons à cet égard noté avec intérêt la proposition d’un encadrant pédagogique de l’école Simone Weil qui, sous l’intitulé « Cuisine et compagnie » propose d’associer les enfants de ce groupe scolaire à la réalisation d’une cuisine participative, « donnant l’occasion, à tout habitant du quartier quel qu'il soit (enfants, parents, nouveaux arrivants, personnes âgées...), de se réunir pour partager un moment convivial autour d'un repas commun ».

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