Budget participatif 2023

Le quartier des Poulettes est au coeur de nombreuses transformations urbaines en cours, entre la ZAC / Gratte-Ciel Nord et la transformation d'ACI. C'est aussi l'un des très rares quartiers de Villeurbanne qui a conservé des traces de son histoire ouvrière, artisanale et horticole, avec son entrelacs de petites rues, ruelles et impasses, ses petites maisons ouvrières et leurs jardins, derniers témoins de l'activité agricole et horticole de la région, avec des rosiers centenaires, de la vigne baco (variété typique cultivée historiquement dans tout l'Est lyonnais), du sureau, des lauriers, mais aussi des espèces animales protégées comme des hérissons et des chauves-souris). Il existe très peu d'autres quartiers à Villeurbanne (et plus généralement dans la métropole lyonnaise) qui ont ainsi conservé des traces historiques, architecturales et agricoles de son passé. Je propose de créer un parcours balisé ponctué de panneaux explicatifs sur l'histoire urbaine, économique, sociale, industrielle et agricole des Poulettes, ses vagues d'immigration, etc.

J'y habite

Gratte-Ciel / Dedieu / Charmettes

particulier

Ce projet, centré autour de la Cité Familiale, est imaginé au service de tous les habitants du quartier et au-delà, qu’ils résident en immeuble ou bien en maison individuelle. Il repose sur la conviction que, dans un périmètre où une opération de densification extrême est en cours (1 500 logements entre la ZAC Gratte-Ciel Nord et la mutation du site ACI) des lieux de promenade, des îlots de fraîcheur, des zones autorisant la vue sur une large tranche de ciel, sont plus que nécessaires, vitaux ! Nous y voyons la condition indispensable de la réussite d’un projet de densification urbaine… Mais en outre, la préservation de ce petit quartier peut être assortie d’une approche historico-didactique utile et porteuse d’image positive pour la ville et ceux qui assument la charge de son administration.\n\nLe quartier des Poulettes est au cœur de nombreuses mutations urbaines en cours, entre l’édification de la ZAC / Gratte-Ciel Nord et la transformation du site ex-ACI. \nC'est aussi l'un des très rares quartiers de Villeurbanne qui a conservé des traces de son histoire à le fois ouvrière, artisanale et horticole, avec son entrelacs de petites rues, ruelles et impasses, ses petites maisons ouvrières et leurs jardins, derniers témoins de l'activité agricole et horticole à proximité immédiate du centre-ville…\nOn y trouve des rosiers centenaires, de la vigne baco (variété typique cultivée historiquement dans tout l'Est lyonnais), du sureau, des lauriers, mais aussi des espèces animales protégées comme des hérissons et des chauves-souris. \nIl existe très peu d'autres quartiers à Villeurbanne (et plus généralement dans la métropole lyonnaise) qui ont ainsi conservé des traces historiques, architecturales et agricoles de leur passé. \n\nIl est à noter que ce très petit périmètre, encore préservé et donc presque parfaitement homogène, jouxte le Parc du Centre (souvent désigné par les habitants sous le nom de « Parc de la cheminée ») par lequel la ville à tenu à conserver la mémoire de son passé industriel et textile ; il en est le pendant naturel, évidemment complémentaire, dans le domaine social (lotissement au voisinage immédiat des usines, de type cité utopiste, chère au cœur des habitants de Villeurbanne qu’on appelle volontiers « la ville des utopies réalisées »).\nRappelons-nous la conviction énoncée de Jean-Paul BRET, pourtant maire bâtisseur, qui disait de la Cité Familiale : « aucune maison n’est remarquable mais l’ensemble l’est ».

Nous proposons d’y créer un parcours balisé ponctué de panneaux explicatifs sur l'histoire urbaine, économique, sociale, industrielle et agricole des Poulettes, ses vagues d'immigration, sa réalité et son actualité en termes de préservation de la végétalisation et de la biodiversité, etc.\n\nL’objectif est double puisqu’il s’agit :\n-\tde valoriser et préserver le patrimoine historique, à la fois dans sa dimension sociale et dans sa dimension architecturale, dont la Cité Familiale (ainsi que certaines rues voisines) est emblématique\n-\tde valoriser et sauvegarder l’existant en termes de végétalisation et de biodiversité, hérité de l’histoire mais aujourd’hui bien vivant dans un environnement qui pourtant n’en fait pas assez une priorité

Projet permanent

L'épicentre du parcours balisé peut être logiquement constitué de la Cité Familiale, soit un secteur délimité par les rues : Edouard Vaillant (à l'Est), Alexis Perroncel (au Nord), Billon (à l'Ouest), Raspail (au Sud), incluant les rues du Foyer, de la Famille et l'impasse Chosson et en y ajoutant le Parc du Centre et sa cheminée-témoin de l'histoire industrielle.\nAu-delà, il peut connaître des extensions pertinentes à l'Ouest avec les rues Mauvert, Philippe Verzier, Viret et l'impasse Yvonne ; à l'ESt avec les rues du Colonel Klobb, Charles Gounod, Constant, Geoffray et l'impasse Fontanières.\nA terme, une fois les transformations apportées au voisinage, des branches complémentaires pourraient évidemment s'étendre au Sud vers la ZAC Gratte-ciel Nord, et au Nord jusqu'au futur Parc ACI ; ainsi, le parcours balisé, grâce aux explications et illustrations de ses panneaux, rendrait compte à la fois du souci de la ville de conserver et valoriser son passé agricole, maraîcher, industriel, architectural et social, ainsi que de son dynamisme attentif à la durabilité au 21ème siècle.

A tous ! Puisqu'il se situe sur l'espace public, accessible et ouvert à tous, en offrant un lieu de promenade au bénéfice des habitants du grand quartier alentour, et même des visiteurs. Les parcs, surtout à l'échelle de ceux de Villeurbanne, sont des lieux où l'on s'arrête, ou l'on s'assoit autour d'enfants qui jouent... mais pas des espaces de promenade. Seules les rues, là où il n'y pas l'équivalent de la Feyssine ou de la Tête d'Or, offrent la possibilité de déambulation qui fait la promenade. C'est précisément ce que fait vivre ce projet de parcours balisé.

De par sa configuration concrète, son périmètre à taille humaine, sa localisation sur l'espace public, il s'adresse à tous : enfants, adultes, personnes âgées,..\nJalonné de panneaux physiques, il ne nécessite aucun équipement pour être guidé et informé (smartphone avec application dédiée, commentaire audio ou écrit téléchargeable...).\nOn veillera, dans la rédaction des panneaux didactiques, à utiliser un langage simple, accessible au plus grand nombre.

Aucun impact négatif qui doive être limité ou compensé. Au contraire, en incitant par l'exemple, et par la pédagogie, à la préservation des espèces végétales et animales, de la biodiversité, il contribuera à sensibiliser les passants, les promeneurs, les visiteurs à la place à faire à la nature en ville. C'est un axe fort des politiques urbaines contemporaines qui en sera valorisé et promu.\n

C'est plutôt en matière de consolidations ou de renforcements que cela se pose : l'efficacité sera accrue d'autant plus que ce projet de Parcours balisé pourrait s'articuler avec d'autres projets connexes, tels que le classement de végétaux remarquables ou d'espaces verts à valoriser, ou bien encore la création de zones de rencontre sur un périmètre approchant.

Il faut simplement se garder d'une logique de \"tout ou rien\".\nC'est un projet qui peut être mené par étapes successives :\n- d'abord une première tranche qui concernerait le périmètre minimal (voir plus haut \"épicentre\")\n- puis une extension au voisinage immédiat de la zone initiale, en termes de nouvelles pertinences\n- à terme, des ramifications vers les zones du nouveau développement du centre-ville (ZAC Gratte-Ciel Nord, ex-site ACI)

Plusieurs parties prenantes, solidairement engagées dans la création, la maintenance, les développements éventuels :\n1) les habitants et citoyens volontaires contribueraient à la conception du parcours et des panneaux, puis à la veille au quotidien\n2) les services de la ville, et les ressources du Rize, seraient associés à toute la conception et commanderaient la fabrication des panneaux\n3) les services techniques assureraient le peu de maintenance éventuellement nécessaire\n4) les mêmes acteurs d'une autre ville (Trouville-sur-Mer) qui ont réalisé une opération similaire et nous ont confié un premier niveau d'informations sont prêts à nous éclairer...

Les mêmes en partie, à savoir les habitants du quartier pour la veille au quotidien sur l'état des panneaux / les services techniques pour leur entretien si nécessaire

La méthode est simple et éprouvée, le coût limité :\n-\tconception du parcours, identification des éléments historiques, architecturaux, végétaux et animaux à valoriser et illustrer via une contribution conjointe des ressources de la ville (historiens du Rize, archivistes municipaux, designers, iconographes et graphistes de la mairie…) et des habitants du quartier (volontaires sensibles et disposés à s’impliquer), lesquels sont déjà identifiés en nombre suffisant et en qualité ad hoc\n-\tfabrication et implantation des panneaux par un prestataire extérieur. Cela a coûté, dans une autre ville, (Trouville-sur-Mer) récemment, 15 000 € Hors Taxes (pour 10 panneaux, installés sur pied ou sur pylône, revêtus d’un traitement anti-tags, résistant à des rafales de 150 Km/h… (nous sommes en mesure de fournir les coordonnées de l’entreprise française qui a assuré fabrication et implantation des 10 panneaux, en deux formats distincts, horizontaux sur pied ou verticaux sur pylône)\nNous fournissons en PJ les photos de quelques-uns de ces panneaux implantés à Trouville ; le conservateur de la Villa Montebello, musée de la ville, est disposé à livrer à Villeurbanne les informations utiles, lui qui fut un acteur majeur de l’opération Trouvillaise citée en exemple\n

Un projet pour partager, valoriser, préserver, conserver des secteurs d'intérêt patrimonial dans une ville à la fois dynamique, soucieuse de durabilité, faisant place en son sein à la nature, et apaisée : l'ADN de la Villeurbanne d'aujourd'hui ?

Non

Les coûts de conception restent neutres si elle peut relever effectivement des ressources existantes dans la ville.\nLes coûts de fabrication et installation des panneaux (10 exemplaires) peuvent être estimés à 15 000 € HT, selon l'expérience Trouvillaise vielle de 4 à 5 ans...\nLe coût d'un voyage sur site pour voir la réalisation et échanger avec ses acteurs peut être estimé à une fourchette de 1 000 à 2 000 € selon l'importance d'une éventuelle délégation.

17 000 € hors extensions au-delà de 10 panneaux