Budget participatif 2022
La Ville est à Vous
Moins de pollutions (de tous types) dans nos quartiers, et donc plus de propreté ! Multiples propositions
Cette proposition n'est pas éligible parce que :
Bonjour CHLOECIRCUS et merci pour votre proposition !
Malheureusement elle n’est pas éligible au Budget Participatif pour plusieurs raisons :
- ne relève pas des compétences de la Ville.
- Génère des coûts de fonctionnement et non de coûts d'investissement (voir le règlement intérieur)
Toutefois voici quelques éléments de réponses.
L'entretien des rues, en particulier, est assuré par la Métropole et ses agents: c'est donc cette collectivité qui constitue ses effectifs de cantonniers et qui détermine leur fréquence de passage.
En règle générale, cette fréquence est déterminée en fonction du gabarit et de la fréquentation des axes.
La Ville, bien sûr, n'hésite jamais à alerter la Métropole lorsque des dysfonctionnements sont constatés et à solliciter ses interventions.
D'une manière générale, la Ville travaille de manière étroite avec la Métropole et organise également avec elle des actions de sensibilisation.
Je pense, en particulier, à la "Faites de la propreté" qui a eu lieu en mai. Il s'agit d'une semaine consacrée aux questions de propreté, durant laquelle les écoles, les conseils de quartier et les habitants sont invités à participer à plusieurs évènements et ateliers autour: du tri des déchets, du nettoyage des rues,... Cette année encore, un focus a été fait sur les mégots de cigarettes et des cendriers de poche ont été distribués.
Pour en savoir plus sur le programme qui s'est achevé :
https://viva.villeurbanne.fr/l-essentiel/2022/mai/faites-de-la-proprete
C'est aussi par ces actions que le travail des agents de nettoiement de la Métropole peut être souligné et que son importance peut être renforcée aux yeux de tous, jeunes et moins jeunes.
Cette question d'actions visant à faire découvrir le métier de cantonnier est une piste d'action inscrite dans la stratégie territoriale de sécurité et de prévention de la délinquance 2022-2025. Elle est inscrite au sein d'un axe de travail intitulé "promouvoir et développer les actions en faveur du civisme et du dialogue".
La création d’une brigade anti-incivilités, constituée d’agents de la Ville, est en train d’être travaillée et l’une de ses missions sera de se saisir des dépôts d’encombrants récurrents. Les agents assermentés pourront effectuer des recherches pour identifier leurs auteurs.
Ils seront également missionnés sur des actions d’îlotage dans l’espace public.
Néanmoins, à la vue d’agents en uniforme, il est rare que les personnes jettent délibérément des mégots au sol ou laisse les déjections de leur animal de compagnie sur le sol. Il est rare de pouvoir prendre ces comportements sur le fait, et donc de les verbaliser.
Sur les déjections canines spécifiquement, la mise à disposition de sac a été testée mais a été abandonnée: nous nous sommes, en effet, rendus compte que les distributeurs, immédiatement remplis étaient vidés par quelques personnes. Le coût de fonctionnement, rapporté aux bénéfices, était donc beaucoup trop élevé.
Ces sacs à déjection sont toujours distribués mais sur demande (et avec contrôle), à l’Espace Info.
Des ateliers d’éducation canine sont, par ailleurs, gratuitement organisés.
En ce qui concerne les radars sonores, la loi d'orientation des mobilités du 26 décembre 2019, art. 92, a validé l'expérimentation de ces dispositifs dans plusieurs communes de France. Les phases de test (plusieurs produits ont répondu à un appel d'offres national) doivent durer environ 2 ans (les premières verbalisations ne seront possibles pas avant début 2023), avant une éventuelle homologation des matériels et leur possible déploiement sur le territoire national.
Donc en l'état, la réglementation ne permet de déployer ces matériels et les utiliser pour verbaliser d'éventuelles nuisances sonores infractionnelles à Villeurbanne.
Concernant la vidéosurveillance, tout est très encadré législativement. La liste des infractions pouvant être relevées par vidéoverbalisation est limitative (article L 251-2 du code de sécurité intérieure). Le déploiement est progressif sur la durée du mandat. À titre d’exemple le cours Émile Zola va être jalonné sur toute sa longueur de caméras de vidéoprotection (courant 2022). Le déploiement se fait précisément en fonction de critères qui tiennent, entres autres, compte des secteurs où les statistiques de la délinquance justifient l'installation de la vidéosurveillance. L'action de la Ville et des nombreux partenaires de la prévention et de la sécurité en faveur d'une ville plus sûre ne se limitent pas qu’à la vidéoprotection qui est un outil utile tant qu’il est déployé stratégiquement.
Cordialement,
La Mission Participation Citoyenne
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