La ville de Villeurbanne regorge de pratiques d'éducation populaire diverses et complémentaires. Allant du centre social, de l'atelier peinture, à l’association de colonies de vacances, la ville doit pouvoir développer une politique publique de l'éducation populaire harmonieuse, au delà de la simple relation pécuniaire et associative.
Sans chercher à contrôler cet outil d'émancipation (ce qu'elle fait en partie avec les centre sociaux et les appels à projets), la ville pourrait organiser une convention (festival, journées...) de l'éducation populaire rassemblant un maximum d'acteurs de ce champ 2 fois (1 WE à Chamagnieu, 1 conseil en mairie) par an afin de permettre à ce réseau de se coordonner mieux et porter des actions communes cohérentes. Aujourd'hui les départs en colos ont encore faibles pour une si grande ville, les lieux de débats pour jeunes clôturés par les structures et donc peu mixtes. La culture est d'abord une question de liberté, d'échange, d'éducation. Faisons de cette année de la culture un rebond pour une éducation populaire militante, engagée, entendue plus qu'asservie.
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